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Défis, Handicap et Amitié
15 août 2006

Une journée type perçu par Bernard.

  • Réveil, les jambes sont un peu raides, le poids du sac encore sur les épaules.
  • Salles de Bains mémorisées la veille, et qui changener tous les jours de disposition. Aujourd'hui, lavabo à droite, touché du rideau de douche pour accéder aux toilettes. EX: La recherche du papier toilette: hier à droite, avant hier à gauche, aujourd'hui, originalité, sur la chasse d'eau. Pour reconnaître ma trousse de toilette, je touche les savons car nous n'avons pas les mêmes.
  • Je sors mes habits du jour et on recharge le sac. Méthode du sac: spécialité d'Eric (plus rapide)

           - Mise sous vide d'air des habits (gain de place et évite les odeurs)

           - Remplissage des camels backs (1,8L chacun)

           - Pliage du duvet si besoin

           - Chaussures de rechange

           - Trousses de toilette

           - Suivant les besoins météo, survestes et surpantalons à portée de mains.

           - Topo guide

           - Déjeuner

           - Déjà en place au fond des sacs: tente, carrimat, recharge de gaz et divers objets.

      Le tout donne des sacs à 12 kg, ce qui représente un record de poids minimum obtenu grâce à un matos de pointe, ultra léger.

  • Petit déjeuner sur place, très copieux en Hollande et en Belgique. Le petit déjeuner est dans ces pays, une véritable institution, il est varié, très bien présenté (servi dans de la porcelaine une fois), du coup, j'ose à peine me faire une tartine.
  • Lever de camps vers 7h30, réglage des sangles (8) détendues, le matin pour charger les sacs. Pose du harnais. Changement de méthode de guidage. Dans la chambre c'est un travail de mémorisation des choses, à l'extérieur, c'est la confiance en mon co-équipier qui compte.
  • Exemple de marche, sur terrain plat: Sortie de la zone urbaine, Eric, ôte le harnais afin de s'économiser (vibrations dues au goudron). Je marche à l'aide de 2 bâtons, un complète l'équilibre et l'autre me relie à Eric pour marcher dans l'axe. Au bout de quelques heures, la monotonie du terrain fait que le pas est automatique et je perds ma concentration. Eric se rend compte de mes écarts et relance un sujet de conversation ou me décrit le paysage: Pistes, champs de céréales, cultures, pistes, champs de céréales, cultures ....

La suite demain: pause déjeuner et exemple de marche en montagne.

         

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